Pour les startups et jeunes entreprises innovantes en Algérie, le développement de solutions technologiques et de services numériques génère des créances auprès d'entreprises clientes, d'institutions publiques, et de partenaires commerciaux. L'écosystème startup algérien, qui compte plus de 3 000 jeunes pousses selon l'Agence Nationale de Développement de l'Investissement, intervient dans des secteurs porteurs : fintech, e-commerce, edtech, healthtech, agritech, et solutions digitales B2B. Ces entreprises en forte croissance doivent financer leurs besoins de développement (équipes techniques, infrastructure IT, marketing digital) avant de percevoir le règlement de leurs ventes, souvent concentrées sur quelques clients stratégiques avec des cycles de paiement longs.

Les défis de trésorerie dans l'écosystème startup algérien : Pour les startups, la gestion de la trésorerie représente un enjeu vital car leurs besoins de croissance sont importants tandis que leurs revenus restent irréguliers. Les coûts de développement technologique et d'acquisition client représentent généralement 70% des dépenses, créant un besoin permanent de financement. Une étude de l'incubateur national révèle que 82% des startups algériennes connaissent des difficultés de trésorerie liées aux délais de paiement des grands comptes, pouvant atteindre 180 jours dans certains secteurs. Ces tensions compromettent leur capacité d'innovation et les obligent à ralentir leur développement ou à chercher des investisseurs en position de faiblesse.